Pour la partie 1 c’est par ici
Un peu plus tard dans la soirée, nous avons rendez-vous avec Solly pour une séance de shibari impact. Le programme ? Être attachée et livrée à une flagellation à 4 mains, j’angoisse un peu car ça aussi c’est une première, notamment en suspension. La séance commence, je me positionne à genoux au sol et Solly commence le harnais, l’ambiance est bon enfant, nous plaisantons sur les rôles de chacun et il me dit que bien entendu lui sera gentil, chose que je ne crois pas une seconde, nous avons déjà joué ensemble, c’est un authentique sadique.
Il me lie ensuite les deux jambes ensemble prenant le soin de me mettre une serviette sur les tibias pour que le frottement et l’appui des cordes ne me fasse pas mal durant l’impact. Je me retrouve ainsi ligoté en position de soumission.
Il commence à me suspendre me faisant passer par une position tête en bas tout à fait agréable puis me hisse pour retrouver cette même position de soumission et me fixe le harnais du buste avec les jambes pour que mon cul soit plus offert, je me retrouve à mi-chemin entre une position de soumission et un œuf.
La suspension laisse également la possibilité de me balancer d’avant en arrière en fonction de la force de l’impact. Mon Maître commence à me flageller aux foutinets ce qui est tout à fait acceptable, je me sens bien dans les cordes et la douleur est appréciable.
Mon Maître propose à Solly de tester les foutinets, la douleur est toujours autant appréciable, je suis dans ma bulle et perd peu à peu pied au rythme de l’impact et dans l’enveloppement des cordes. Mon Maître décide ensuite de me fouetter, avec le fouet que j’ai réalisé qui a un craqueur très fin en plastique, la douleur est aiguë et ce fouet a pour particularité de laisser des belles entailles. Dans cette position je ne peux me débattre alors je souffle et j’accepte cette douleur plus vive, puis je sens deux fouets sur mon cul, cette flagellation a 4 mains est tout à fait exquise bien que douloureuse, ce qui me sort un peu de ma torpeur et quelques gémissements m’échappent jusqu’à l’orgasme et un orange qui leur demande de légèrement ralentir, ils reprennent leur danse avec les martinets.
Je me calme de nouveau pour apprécier l’impact. Puis Mon Maître décide de me fesser, tout d’un coup je vole, d’avant en arrière comme sur une balançoire, je me mets à rire étonnée de cette séance de voltige. A chaque fessée, je virevolte au travers de la pièce passant au-dessus de quelques coins où des pratiquants sont attablés et qui regardent à la fois interloqués et amusés de cette drôle de séance et de mes réactions.
Il me fesse pour me stopper net ce qui est extrêmement douloureux, je crie et je souffle, le tour de manège continu, c’est à la fois drôle, bon et esthétique, une petite fille sur la balançoire des plaisirs, flirtant entre jouissance et douleur. Quelques coups de fouets supplémentaires puis de nouveau la fessée qui m’arrache un orange sonore.
Ils décident d’un commun accord de me détacher en me faisant passer par une position tête vers le bas. Gonflée d’endorphine, je remercie mes bourreaux et me remets en restant quelques minutes au sol.
Une soirée délicieuse placée sous le signe de l’amitié et du BDSM et dans ma mémoire de soumise, deux séances que je ne serai pas prête d’oublier.