Extrait du journal de soumission Soirées BDSM

Fetish BDSM Party – Partie 4

Pour lire les parties précédentes rendez-vous ici : Partie 1 l Partie 2 l Partie 3

Dimanche 8 août 2021

W : Levé tardif, c’est le matin, tête dans le cul, petit déj.

Il fait beau et chaud , tout le monde s’installe dans le jardin, certains commencent, plus ou moins, à se préparer pour le départ.

On aimerait arriver pas trop tard chez N/nous, mais l’envie de partir est absente. On n’est pas encore en vacances, pourtant, on a vraiment l’impression d’y être. C’est un sentiment de bien être et de détente total, ces gens qu’on ne connaissait pratiquement pas, N/nous donne l’impression d’avoir toujours fait partie de nos vies, il est donc très difficiles de prévoir de les quitter.

Je décide qu’on partira pour 14H, il est 10H environ. Ça papote, ça discute, ça débrief de la soirée passée, se racontant ses sentiments et ressenties, commençant à prévoir la suivante.

Wolf et Alice reviennent vers N/nous car ils nous avaient  proposé de faire des aiguilles sur Léa pendant la journée d’hier.

On s’installe dans un coin tranquille, car certains sont phobiques des aiguilles.

Wolf prépare son matériel et son champs stérile et Alice l’assiste tout en rassurant Léa.

Léa est partagée entre l’excitation et la peur, cette dualité à toujours été un moteur pour elle. 

Les aiguilles sont plus grosses que celles dont Léa a l’habitude, se sont de vraies aiguilles de perceur.  Elle s’allonge, je suis à sa tête pour la soutenir et assister à la séance. Wolf lui explique comment ça va se passer et ce qu’elle va ressentir.

Désinfection de la zone et la première aiguille est posée, Léa pousse un cri, une deuxième, deuxième cri. Lorsque Wolf pose une aiguille , elle perce la peau , prend une petite partie et ressort, il a une manière bien à lui et très professionnelle de faire.

Les aiguilles se plantent les unes après les autres, et Léa oscille entre plaisir et douleur. Un cri un peu différent des autres se fait entendre, suivie d’une odeur que je reconnaîtrai entre mille, elle a jouit et elle est trempée.

Je lui fais remarquer, ce qui la couvre de honte et lui donne un deuxième orgasme. Un dizaine d’aiguilles sont posées, c’est le moment de les replacer. Sans les ressortir, il repique la peau un peu plus loin pour reprendre un bout de peau, comme de la couture. Il fait tordre la peau pour donner une autre direction aux aiguilles, certaines passent par dessus ou dessous d’autres aiguilles, ce qui exerce une contrainte et tension supplémentaire sur la peau. 

Les aiguilles s’organisent en un motif très jolies ( si on est amateur de ce genre de pratique , bien entendu). Léa aura jouit quatre fois.

Wolf retire les aiguilles pendant qu’Alice désinfecte chaque zone percée, des petites gouttes de sang perlent mais s’arrêtent très vite.

C’est impressionnant de voir que cette pratique peut saigner si peu lorsqu’elle est bien faite. Je décide dans mon fort intérieur de me faire former par Wolf à cette pratique si particulière. J’ai déjà des bases mais une vraie formation est nécessaire pour pouvoir pratiquer en toute sécurité.

Léa émerge doucement, elle est détendue comme si elle avait passé une journée au spa. N/nous remercions Wolf et Alice pour ce moment partagé avec nous.

Sensual Snake a décidé d’être taquine aujourd’hui, elle fait tout pour prendre une rouste.

Elle est à côté de moi pendant qu’on mange, marmonne un truc ( que je n’entend pas) , je lui demande de répéter , elle refuse, j’insiste, elle refuse. Je suppose à une vilainie, je lui chope l’oreille et commence à serrer. Une petite joute de résistance se crée dans une ambiance bonne enfant, après de multiples augmentations de pression sur les cartilages de son oreilles , j’obtiens un semblant de réponse avec un semblant d’excuses. J’ai une réelle aversion pour les brats, c’est vraiment pas mon truc, mais celle-ci a son charme et ne va pas au-delà de ce que je peux supporter. 

L’après midi se passe gentiment, avec toujours Sensual Snake qui cherche la merde.

Elle commence par arroser Apoux et les gens autour, jusqu’au moment où elle m’arrose. Il fait chaud et ça fait du bien. Mais elle se met à courir pour éviter mon « courroux ». Maître des sens aide Sensual Snake dans ses « bêtises », ce qui lui vaut le même stresse, quand est ce que Wann va nous choper et qu’est ce qu’on va prendre…

À chaque fois que je me déplace, je fais en sorte d’aller dans leurs directions, ce qui déclenche un « détaler de lapins » qui m’amuse énormément.

Sensual Snake arrose une nouvelle fois dans ma direction mais un peu trop proche de Dzeta, on se lève comme d’un seul homme, on va la choper. On ne court pas, pas besoin, elle se piège toute seul ( comme la grande majorité des gens qui fuient) , Dzeta me dit de lui choper les pieds pendant qu’il s’occupe de lui attraper les mains, mais Sensual Snake se retrouve sur l’épaule de Dzeta tel un petit sac de ciment. Il se dirige vers la piscine et la jette sans sommation. Il repart tranquillement et satisfait, moi pas, j’attend que la belette sorte de l’eau. Une fois Sensual Snake sur l’échelle, je l’aide à monter en lui attrapant l’oreille et en serrant mes doigts. J’attend des excuses qui ne tarde pas, une pression supplémentaire pour avoir les excuses correctement formulé, « Pardon, Monsieur », c’est bien mieux , je libère mon étreinte et retourne me poser dans le canapé extérieur.

Sensual snake se pose sur une serviette au soleil pour sécher et bronzer. Bien entendu, elle ne compte pas en rester là. Plus tard dans la journée, après un énième décalage de notre départ, elle revint taquiner, cette fois elle ne fuit pas loin. Je me lève et vais chercher mes instruments. Je la retrouve près d’Apoux, Léa à ses côtés , je vais la voir , lui demande si elle compte fuir sa punition. Je sais que c’est ce qu’elle cherchait depuis le début. Son regard est mêlé d’envie, d’excitation avec une petite pointe d’angoisse, j’imagine qu’elle se demande ce qu’elle va prendre, est ce qu’elle n’aurait pas dû abuser, est ce que je vais être juste ?

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