Extrait du journal de soumission Soirées BDSM

Fetish BDSM Party – partie 2

Pour la partie 1 c’est par ici

Samedi 7 Août 2021

Le lendemain, la matinée s’annonce brumeuse, autant dans mon esprit qu’à l’extérieur.

Tout le monde est à peu près dans le même état. Les discussions de la veille reprennent comme si elles ne s’étaient pas arrêtées, les affinités se peaufinent.

Tout le monde discute doucement, ça se réveille à la même allure. Apoux a une peur panique que l’on meurt de faim, les choses à manger s’enchaînent à ne plus trop savoir si on est au petit dèj, au repas, au goûter ou en brunch. Mais une chose est sûre, nous sommes merveilleusement bien reçus.

W : Léa me dit qu’elle va chercher un plaid car elle a un peu froid, ayant remonté la mallette dans le salon, je lui propose de la réchauffer. Je la place debout, mains sur la tête au milieu du salon, je sors les foutinnets et exécute ma promesse, après une dizaine de minutes, elle n’avait plus froid du tout.

L : Clairement l’ambiance est superbe mais le soleil manque quelque peu à la fête, en bonne sudiste, je n’ai rien apporté d’autre que des shorts, et bien entendu, je me plaint du froid…. Je me décide à aller chercher un plaid quand Mon Maître a la merveilleuse idée de me proposer une toute autre technique pour me réchauffer (et au passage me réveiller), une petite séance de foutinnet. Toujours de bonne composition et volontaire, j’accepte de me prêter au jeu. La danse commence, nous sommes en face à face et le jeu de regard dans ces moments est irrésistible, entre défi et excitation, entre plaisir et insatiabilité. Nous voilà tous les deux, tel deux enfants, en plein jeu, tout sourire à savoir qui tiendra le plus. Après quelques minutes, le doux baiser des foutinnets m’a suffisamment réchauffé.

W: Je retourne prendre un énième café et me remets à discuter avec les convives. Je pense que cette attention à Ma soumise à lancé les autres dans l’envie de jouer (ou pas) mais lorsque je reviens du balcon où je fumais, Aentigone et Dzeta étaient en train de faire du wax play. Cela dit, Aentigone n’a quasiment pas arrêté le petplay du weekend. C’est ce qui est bon dans ce type d’évènement, on peut être soit , tout le temps, il n’y a pas de faux semblant, pas de concours de bite pour savoir qui fait mieux, juste être soi et faire ce qui nous rend heureux.

Je me cale sur un canapé avec Léa et j’entame une petite sieste, lorsque je me réveille, Wolf et Alice sont en train de se faire une belle séance d’aiguilles, je me réveille vers la fin de la séance malgré ses cris de douleurs et de jouissances.

Encore un café et une cigarette pour moi, et je décide de tester les bougies de Coyote. Nous nous installons au sol avec une bâche sous léa pour éviter de salir partout.

L : Il est temps de passer aux bougies, ça fait un moment que nous devons tester les bougies de Mr Coyott et l’envie de ressentir la cire chaude lécher ma peau se fait ressentir. Je me mets nue et m’étend, il ne me bande pas les yeux, en face les invités s’installent pour regarder le jeu. 

W : Léa se déshabille et s’allonge pendant que je sors et classe les bougies par ordre de température. Je commence avec une bougie basse température, les bougies sont en forme de crâne, le côté gras des basses températures fait que je galère un peu avec mes gros doigts. Je fais couler quelques gouttes sur un tétons, puis l’autre, un peu sur le ventre en direction de sa chatte pour déposer quelques gouttes dans son entre jambe. J’entends un « Vert », qui signifie qu’on va passer à la vitesse au-dessus. 

L : Pour tester ces nouvelles bougies, Mon Maître décide d’y aller crescendo, en commençant par les basses, je ferme les yeux mais ne sent rien, à peine un liquide, légèrement chaud, se déposer sur ma peau. La sensation n’est pas au rendez-vous et je déteste la texture des basses températures au soja, peu importe le fabricant, ce n’est pas assez mordant, beaucoup trop liquide, ça ne se fige pas et continue sa course dans une coulé moite. Je n’ai pas envie que cette sensation dure, c’est à la limite de l’ennui, autant le signifier, car l’idée est de prendre du plaisir ensemble. Je lui dis « vert », il comprend et je le vois changer de bougie. Je referme les yeux et me concentre sur mon souffle pour rentrer dans ma bulle.

W : Je prends un crâne de moyenne température et recommence mon petit chemin initié avec la première bougie. Les réactions me conviennent plus, elle se tord un peu dans tous les sens, je m’attarde sur son sein droit, pour former une petite coque de cire sur toute la surface de son auréole. Je fais la même chose sur le sein gauche ainsi que sur son sexe. L’avantage de faire une coque sur son sexe est que ça étouffe l’odeur de mouille qui s’en dégage, je la sens trempée.

Je rallume la crâne basse température et le laisse fondre seul, pour faire une flaque de cire. J’allume la bougie haute température et je la fais couler aux endroits où la moyenne est déjà passée. Les gouttes tombent doucement pour refaire fondre la moyenne température et raviver la sensation. Lorsque les gouttes tombent, des micro gouttelettes se créent et retombent à des endroits sans cire, Léa pousse de petits gémissements entre douleur et plaisir. 

L : Je sens une sensation plus chaude au niveau de mes tétons, c’est plus agréable, plus piquant et, en fonction de la zone visée, même surprenant. Il alterne, comme il sait si bien le faire, entre basse et haute. Je me tortille tel un petit asticot, je vascille entre douleur et plaisir, surtout quand la cire atteint mon sexe, des flaques plus épaisses rencontrent également ma peau, c’est bon, extrêmement bon, je pars à moitié, me délectant de chacune des gouttes rencontrant mon corps. Une goutte un peu plus chaude que d’autres me fait me cambrer, je me lève légèrement pour le regarder et profiter du spectacle, mais il en décide autrement.

W : Elle se cambre, ce qui la relève légèrement, elle entrouvre les yeux pour me regarder, j’en profite pour lui faire comprendre que je veux qu’elle ouvre grand la bouche et qu’elle tire la langue. Elle tient cette position sur les abdos ce qui lui fait faire de petit tremblement, je prends le crâne basse température et lui verse la flaque de cire sur la langue. Je lui laisse le temps de recracher la cire et lui mets le sweat qu’elle portait sur le visage, pour qu’elle puisse entrer dans sa bulle et que je puisse créer la surprise d’où les prochaines gouttes de cire vont tomber. 

Giri Vine s’approche de moi et me propose un bandeau pour Léa, je décline la proposition. Je voyais que Léa commençait à entrer dans sa bulle, lui poser le bandeau signifiait, stopper la bougie un instant, lui lever la tête, mettre le bandeau……bref ça aurait cassé le rythme. Sans compter que j’aurai certainement mis de la cire sur celui de Giri Vine alors que j’ai celui de Léa à 30 cm de moi dans la mallette.

L : Il m’intime d’ouvrir la bouche et de tirer la langue, je n’ai pas peur et j’ai confiance, de toute façon la langue étant mouillée, il y a peu de risques qu’il y ait un quelconque problème, et ce n’est pas la première fois. La flaque s’écrase sur ma langue, la sensation est délicieuse, ça se fige, la peur de l’étouffement, l’excitation que procure la peur, l’envie de plus et de continuer, je suis trempée sous la coque de cire qu’il m’a fait sur le sexe. Il m’intime de me recoucher et me met mon sweat sur les yeux pour que je rentre un peu plus dans ma bulle. L’attente de nouveau, de celle qui attise le désir, de celle qui fait se demander que va être la suite. 

W : Je laisse couler la cire de plus belle mais j’ai envie de plus, plus de cire. Je prends les bougies d’Aentigone et Dzeta qui font une forme plus classique, j’en allume deux, ce qui va me permettre de les faire fondre plus vite. Je fais tourner les flammes des bougies l’une sous l’autre, elles fondent à la vitesse grand V, faisant une myriade de gouttes. Je me lève en continuant de faire pleuvoir de la cire. Les couleurs des bougies se mélangent sur Ma soumise, telle une œuvre d’art. Je mitraille de gouttes la surface où se trouve léa, elle gémit, elle est proche de jouir, je lui fais donc remarquer qu’elle va jouir devant tout ce monde, ces nouveaux amis, la honte fait son effet et enchaîne plusieurs orgasmes de suite. 

L : Les gouttes tombent sans discontinuer sur ma peau, me mettant dans un état de semi-conscience, la jouissance monte, deux trois mots humiliants de sa part et me voilà partie. Le cerveau fait off, j’accueille juste les sensations dans un flottement symbolique du lâcher prise.

W : C’est le moment d’enlever la cire, je sors mon couteau et commence à racler sa peau, la basse température est grasse ce qui n’aide pas pour cette exercice. Ma lame se fraye un chemin pour passer sous les petites coques de cire de ces seins, tel deux moulages de ces tétons. Je fais la même chose sur son sexe, qui nous révèle être dégoulinant, ce qui m’offre un beau moulage de sa vulve. Je continue de faire jouer ma lame sur son corps, tantôt pour enlever la cire, tantôt pour faire un petit peu de knife play.

Je relève la tête pour trouver de l’aide et mon regard tombe sur celui de Giri Vine, «  Tu peux me choper des glaçons ? », elle part, je continue à doucement enlever des petits bouts de cire. Elle revient « Il y en a pas, j’ai ramené ça ! », elle tient un sachet de tomate cerise à demi congelé. Je trouve l’idée géniale, cocasse mais géniale, « Vas-y! Fais toi plaisir^^ ».

Pendant que je continue de nettoyer Ma soumise, Giri Vine se met à faire rouler ces tomates sur le corps de Léa, tout en la caressant du bout des doigts. Melainya assise juste en face (La belle rousse du vendredi soir) me demande si elle peut apporter son aide. Bien évidemment, j’acquiesce, quand on peut faire plaisir…

Un défilé de tomates cerises gelées et de mains chaudes circulent sur le corps de Léa pendant que ma lame farfouille les moindres recoins pour enlever toute la cire. Les caresses, les sensations chaud/froid, le souffle de ces dames effleurant chaque centimètre carré de sa peau lui déclenchent un orgasme monstrueux ainsi que plusieurs petites jouissances.

L : La suite n’est qu’un concentré de bonheur, je suis là étendue, je ne pense plus, je me délecte juste, je sens la lame parcourir mon corps, la cire s’enlever, j’ai envie qu’il appuie plus, je veux avoir mal et peur à la fois. Puis de nouvelles sensations, du froid, plusieurs mains, des petites boules rondes, c’est ultra agréable. Ce ne sont pas des glaçons pour sûr, ça fond trop peu et reste trop dur faisant comme un effet de massage sur leur sillon. Je vacille entre froid, chaud, douceur et tranchant, le balais de main est hypnotique est m’excite, je sais que ce sont des mains féminine, ce qui augmente mon envie d’un cran. Je ne me contrôle plus, ma tête tourne en partie. Je geins, je ne suis rien que sensations.

W : J’ai fini d’enlever ce que je pouvais, je laisse Léa reprendre ses esprits et lui signifie que c’est fini en retirant le sweat de son visage. Elle n’est presque pas dans les vapes, je me dis qu’on aurait encore pu continuer. Elle remercie Giri Vine et Melainya pour ce moment magique passé ensemble, pendant que je range les affaires et rassemble les copeaux de cire.

L : J’ai l’autorisation de me lever et j’aperçois nos complices de cet instant, je suis heureuse d’avoir partagé ce moment avec elles, je les remercie et nous plaisantons autour des tomates cerises ayant servies de glaçons. Morale de l’histoire je n’aurais jamais pensé être aussi excitée par des tomates cerises, toujours avoir des tomates cerises congelées ça peut servir pour donner des sensations insoupçonnées.

W : La fin d’après-midi se passe dans cette ambiance détendue et conviviale.

La suite dans quelques jours….

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2 commentaires

  1. […] lire les parties précédentes c’est par là : Partie 1 l Partie 2 l Partie 3 l Partie […]

  2. Crabou a dit :

    Hummm, les jeux de bougie, quel bonheur !!! Comme Léa, je n’aime pas les bougies froides. Il me faut des sensations plus fortes. J’adore quand la cire coule sur tout mon corps et plus encore quand elle se concentre sur mon sexe tendu et entre mes fesses. L’ambiance lumineuse produite par les bougies et les bougies qui se rapprochent de plus en plus de mon corps pour que la cire n’aie pas le temps de refroidir avant d’atteindre mon corps m’amènent à chaque fois à un orgasme intense.

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