Extrait du journal de soumission Soirées BDSM

Fetis BDSM Party – Partie 3

Samedi 7 Août 2021

W : Le début de soirée annonce le moment de se mettre en tenue, latex pour être dans le thème du week-end. Nous n’avons pas beaucoup de tenues dans cette matière , car fragile et étant plus bdsm que fétichiste du latex… Mais nous avions prévu de quoi, tout de même. J’avais un kilt long de chez libidex avec une chemise et un gilet, Léa avait une robe crayon en latex très serrée au niveau des genoux ( pour la contrainte) et ouverte aux fesses et aux seins, le tout perché sur des pleasers.

On commence la soirée doucement, on papote, on prend l’apéro, on rigole, on discute.

En milieu de soirée , Léa s’absente pour soulager une envie naturelle. Elle revient catastrophée, elle vient de déchirer sa robe. Heureusement , c’est sur un côté et ça a l’air réparable. 

Après une brève tentative de lui confectionner une robe en scotch latex, je décide qu’elle passera le reste de la soirée nue.

La soirée va bon train, ça joue dans tous les coins, entre vacbed et vaccube, fessés intempestives et autres. Je demande à Apoux si je peux faire monter Léa sur le cerceau installé sur le portique. Une fois l’autorisation donnée, je demande à Léa de grimper dessus, elle est trop petite et n’a pas assez de force dans les bras pour se hisser. Sensual Snake vient au secours de Léa en lui expliquant comment monter, Léa y arrive et s’installe. 

La vue qui m’est offerte est très sympathique, son petit cul dans le vide, offert à mes vices, elle est perchée dessus, tel un petit oiseau, ne voyant pas le gros chat tapis derrière elle. Je décide de me concentrer sur ses fesses si jolies sur ce perchoir. La valise ouverte , les jouets sortis, je commence avec une badine en bois, doucement, les coups entrecoupés de caresses du bout de la badine.

L : Posée ainsi sur mon perchoir, je me sens belle et désirable, je me cambre un peu pour lui offrir la jolie vue de ma croupe. La position est plutôt confortable et le petit balancement du cerceau, lorsque les coups s’abattent, me font rapidement entrer dans une sorte de transe, les yeux clos, la bouche entre-ouverte, j’absorbe chaque impact comme une marque d’amour, comme une ôde à notre relation. 

W : J’intensifie les impacts, je joue à l’amener progressivement aux limites de son safeword intermédiaire. A chaque fois qu’elle le prononce , je la réconforte et change d’instrument. Je recommence la manœuvre avec un stick classique, doucement, puis de plus en plus fort, toujours entrecoupé de caresses.

L: il joue fort, il joue bien, comme on aime, mes fesses brûlent car il se concentre uniquement sur cette zone. Emprisonnée dans le cerceau, je ne peux me mouvoir comme à mon habitude, je me sens presque piégée, tel un petit oiseau devenu la proie d’un chat. Je dandine un peu, tente différentes positions avec mes bras pour me stabiliser et les reposer car, mine de rien, même si la position est assise, il faut gainer pour rester en place. Suite à la badine en bois, vient la cravache de dressage, le craqueur flirte avec mes fesses, je souffle, j’encaisse. Chaque coup qui est déposé raisonne en moi comme un « je t’aime ». Le lien pendant cette séance est quasi indescriptible. Il n’y a pas un mot qui sort de sa bouche, juste des impacts et des étreintes et pour autant, c’est comme si je l’entendais hurler son amour pour N/nous. 

W : La position pour Léa commence à être compliquée , entre les coups, se tenir pour rester assise sur le cerceau, le plaisir et la douleur. Elle gigote un peu dans tous les sens. Le cerceau étant fixé sur un anneau unique, il tourne légèrement suivant si je tape à droite ou à gauche. En prenant le stick en inox, j’attrape Léa par la gorge, ce qui la strangule tout en maintenant le cerceau en position. Doucement , puis de plus en plus fort, elle crie, elle est trempée et je le sens. Je lui fait remarquer, en lui disant que les autres la sentent aussi. Je reprends la flagellation de son cul avec les foutinnets, je monte les impacts un peu plus sur son dos, son corps prend une teinte rosée.

Je sais que les foutinnets sont très agressifs, mais les étapes précédentes me permettent d’y aller plus fort. 

L: Des impacts encore, j’en veux plus, il m’attrape fermement par la gorge pour mieux jouer de la badine en inox. Je sens les coups de manière très nette et c’est à ce moment que mon cerveau décide de complètement partir. Il est concentré sur deux choses, ne pas tomber et ressentir un maximum de cette symphonie qu’il joue sur mon corps. Les yeux clos, la chatte ruisselante, je n’ai qu’une envie, le remercier d’être lui, le remercier de N/nous aimer autant.

W: Je sens que Léa est dans sa bulle, elle n’est plus que sensations. Une fois que j’ai fais passer son corps de rose claire à rose foncé, je décide de la fouetter avec un gentil fouet à double langue. Beaucoup plus doux qu’un fouet classique avec un cracker simple. Je suis totalement concentré sur ses fesses roses tenues dans le vide, j’ai l’image d’une pub des années 80 qui me revient brutalement, une pub pour un parfum, ou Vanessa paradis était sur un perchoir dans une cage géante. J’ai la même image devant moi, je trouve ça superbe, en une fraction de seconde. Le fouet vient lécher les fesses de Ma soumise, doucement, puis plus fort. Les impacts apparaissent immédiatement, faut dire qu’ils sont appuyés. La fesse droite devient bleue quasiment instantanément, Léa est presque en transe, je l’entend murmurer quelque chose. Je m’approche, elle me demande la badine barbelée. Elle était au programme, mais demandé si gentiment, je cède volontiers à sa demande. 

L: Mon cerveau refait surface quelques instants pour me signifier qu’il a envie de plus piquant, de plus mordant, il veut partir, loin, sécréter encore plus d’endorphine, me donner le shoot ultime et le coup de grâce. Je veux recevoir le barbelé, j’en ai besoin. Il accepte et j’entends le crissement de la badine qui sort de son étui, instantanément, je me met à sourire. Mon visage ne doit pas être loin de celui du joker. Mes poils s’hérissent, c’est le moment. Il m’empoigne fermement et commence à jouer de la badine. Je sens le sang perler, il n’en fallait pas plus pour que mon cerveau parte en totale confusion entre rires tonitruants et cris de jouissances.

W: Je reprend la position ou je l’étrangle tout en ayant accès à son dos, j’y fais glisser la badine qui lui griffe la peau. Je relâche la pression de mes doigts et j’entends doucement Léa me dire qu’elle coule de mouille, elle sent les gouttes glisser le long de ses cuisses. Je vais vérifier ce fait, qui est , belle et bien, là. J’en profite pour jouer avec son clito , juste le temps de la faire jouir une fois ou deux. Je lui rappelle qu’il y a toute une assistance derrière elle, ce qui lui en déclenche un de honte. J’attrape le bord du cerceau et reprend mon parcours de son dos ( toujours avec la badine barbelé) avant de me mettre à lui frapper les fesses avec.

Elle a le cul rouge écarlate et boursouflé avec tout ce qu’elle a pris avant. Un premier coup, puis un second. Je remarque au second coup que des micro gouttelettes de sang suivent le mouvement retour de la badine. Je regarde au sol, quatres grosses gouttes se démarquent sur le carrelage blanc immaculé. Je me retourne , trouve le regard d’Apoux ( je suis navré, c’est chez elle, j’appréhende sa réaction), j’ai le temps de rien dire qu’elle me répond « On s’en fout, ça se lave! Continue, fais toi plaiz ». Je reprend donc le travail sur Ma supplicié suspendue, j’alterne griffure et impacte, je la sens loin, l’odeur de sa chatte dégoulinante embaume la pièce. Le sang coule de son cul tel un goutte à goutte, je le soupçonne de se mêler à la mouille pour être aussi liquide.

Je range la badine, il ne faut pas en abuser, Léa à l’air très loin, je lui griffe le dos avec mes ongles , pour rétablir un contact charnel et la faire revenir en douceur. 

Je l’aide à descendre du cerceau pour pouvoir lui désinfecter les fesses et éponger le sang qui continue doucement de perler. Je lui demande de s’asseoir et commence à laver le sol.

Une scène de crime, il y a une flaque d’une trentaine de centimètres, mélange de mouille et de sang.

Léa est sur un petit nuage mais en pleine forme, comme si on pouvait recommencer sur l’instant. Il y a de drôle de façons de réagir des fois. Une fois le carrelage nettoyé, on reprend le cours de la soirée.

Nous sommes en train de discuter avec Sensual Snake sur le balcon pendant une cigarette, et elle nous dit qu’elle devrait jouer avec Apoux mais qu’elle avait une petite angoisse car c’est pas sûr qu’Apoux ait le temps. Entre les personnes qui veulent tester le vacbed ou le vaccube , sans compter qu’Apoux est une hôte remarquable, à s’inquiéter que personne ne manque de rien, mais c’est son anniversaire que l’on fête , donc il est normal qu’elle en profite au maximum. 

Léa nous surprend en proposant que je m’occupe de Sensual Snake, si Apoux est ok avec ça, bien entendu. C’est une grande première , je suis sur le cul, au sens propre comme au figuré (étant assis par terre). La seul fois où j’ai joué sur quelqu’un d’autres que Léa sans qu’elle participe ( car elle était tout de même présente à ce moment là), elle l’avait très mal vécu , on n’avait donc pas renouvelé l’expérience.

J’accepte, Sensual Snake reste hésitante, la proposition en restera là pour ce soir.

Nous allons nous coucher, il est 5 heures du matin.

Photo prise le lendemain de la séance.

Pour les jours précédents de ce week end fetish BDSM c’est par ici : Partie 1Partie 2

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1 commentaire

  1. Crabou a dit :

    Je suis admiratif de la description de cette soirée. Je comprends parfaitement ce qu’a ressenti Léa et son envie à un moment de sensations plus intenses. Bravo pour son endurance et aussi pour votre complicité qui vous permettent à tous les deux d’aller loin dans les jeux.

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