Extrait du journal de soumission Soirées BDSM

La madone et la balançoire – partie 1

Les vacances continues, je suis déjà bien marquée après ses séances quotidiennes où Mon Maître rivalise d’imagination et de sadisme avec l’aide de différents comparses. Ce soir, le programme est déjà prévu, nous retrouvons nos amis Laurent et Annick au club pour une session de bougie. Puis, plus tard dans la soirée, Mon Maître a prévu de faire en compagnie de Solly du shibari mêlé à de l’impact. 

La séance de bougie commence, Laurent et Annick ont préparé la pièce, de grands chandelier dans les quatre coins, au sol la bâche noire entourée de bougies et de chandeliers et à son extrémité un prie dieu. 

J’aime jouer avec eux, car toutes leurs séances sont toujours très réfléchies et scénarisées, ce qui est assez rare et permet de se plonger dans une autre ambiance. 

Agenouillée sur le prie Dieu, les mains en prière, la tête basse, les yeux fermés. Annick me bande les yeux et me recouvre d’un voile noir. Me voilà, Madone funeste, au milieu d’une église, entourée d’une mère supérieure et d’un moine sadique. 

Elle m’intime de me lever et m’avancer vers l’hôtel improvisé sur lequel je me donnerait, elle pose deux bougies sur chacune de mes mains, que je dois ensuite lui apporter en offrande, en m’agenouillant devant elle. 

Elle m’ordonne de m’allonger et me replace le voile sur l’ensemble du corps, elle tourne autour de moi, cravache à la main, dont elle se sert comme pour me bénir, la scène doit être assez surréaliste vu de l’extérieur. Une scène à la fois religieuse et profondément SM, le voile me donne une sensation de bien-être et d’apaisement. Lorsqu’elle le fait glisser doucement le long de mon corps, pour me découvrir nue, je sais que ça va être le moment de sentir la morsure de la cire, comme un baptême ou une renaissance me voilà à sa mercie. 

Nous sommes entourés de bougies parfumées qui m’enivre et provoque chez moi une sensation de plénitude, je sens la flamme s’approcher, les premières goûtes coulées sous mes seins, il n’y aura pas de bougie basse température. 

Je grimace et me délecte à la fois, le balai des bougies continue sur mon torse jusqu’à créer une croix pour continuer dans le thème. Laurent joue les assistants et me maintient tantôt la tête tantôt le buste pour que je ne bouge pas. 

Annick fait les choses méthodiquement, de manière ritualisée, caresse les parties ayant reçues la cire. Puis elle me demande d’écarter les jambes et de les rabattre vers mes fesses, mon sexe en offrande, elle ouvre mes lèvres et la cire mort mon clitoris en arrachant un petit gémissement, la coulée est très proche, je la sens, elle ne fait pas comme d’autres qui utilisent la bougie de haut, l’objectif est dans la douleur, au-delà de l’esthétisme, j’entends Laurent lui dire « plus haut Maîtresse » mais ce n’est pas ce qu’elle a décidé. La cire continue de se frayer un chemin continuant sa course jusqu’à mon anus.

Elle lui demande de me tenir les jambes en l’air et me déverse de la bougie directement dans la vulve, je crie, me tortille tant bien que mal, elle caresse pour apaiser. C’est une première pour moi, le clitoris, j’y avais déjà goûté à plusieurs reprises, mais là, la sensation est nouvelle et surprenante. Je ne pensais même pas que c’était possible de pouvoir mettre de la cire en cet endroit.

Elle continue ensuite sur mon buste et mes tétons travaillant religieusement son motif et taquinant mes seins par la même occasion. Puis elle me repasse le voile, je me sens comme dans un cocon, protégée, elle me laisse ainsi un instant puis me l’enlève et me débande les yeux, mais, le rituel n’est pas fini.

Elle dépose des chauffes plats allumés tout au long de La Croix tracées sur mon torse, laisse un peu ainsi le temps de permettre à l’auditoire d’admirer. A ce moment je suis concentré sur une seule chose, ne pas respirer trop fort au risque de tout faire tomber, l’angoisse me permet d’atteindre un niveau supérieur dans une transe déjà bien installée grâce à tout ce rituel. 

Puis, elle empoigne les chauffes plats et me les retournes sur le torse et le sexe en les écrasants, ils s’éteignent à même ma peau, une douleur tout à fait exquise. 

Fin de la séance, le voile prend de nouveau sa place comme pour enterrer la Madone donnée en offrande puis je me prosterne à leurs pieds et les baises pour les remercier. Mais ce n’est pas tout à fait fini, il faut maintenant enlever la cire, Laurent demande à l’audience si quelqu’un souhaite venir prêter assistance pour la retirer au couteau, une jolie blonde accepte, me voilà avec trois paires de mains qui gratte au couteau mon corps, Mon Maître s’occupant de mon sexe et mon anus, Laurent de mon ventre et la jeune femme de mon torse et mes seins, chacun fait ça au mieux et méthodiquement un sublime moment partagé.

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