Déconfinés – partie 2

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Il me positionne face à la tête de lit et fait passer mon buste dans l’un des trous de cette immense toile d’araignée, il m’intime de me positionner les bras en arrière et me les attaches comme on le ferais sur un pilori, il écarte mes jambes et les noue pour que je me retrouve ainsi prisonnière. Je me retrouve offerte, dans l’incapacité de bouger, au-delà du fait que la position soit inconfortable, elle est également avilissante, ne laissant aucune place à l’intimité.

Il m’ordonne de me cambrer comme il aime, je m’applique tout en ayant conscience de l’inconfort supplémentaire que ça occasionne, il ne tarde pas à balader sa main sur mon sexe offert, je me sens vulnérable et je me doute du spectacle que je lui offre et qui sans aucun doute le ravi.

Mon Maître me demande si je souhaite de l’aide pour rester ainsi, j’acquiesce, il passe une corde autour de ma poitrine qu’il fixe solidement au dôme du lit, je me sens telle une marionnette, une poupée qu’il positionne à sa guise et être son jouet m’excite au plus haut point. Il s’éloigne et j’entends un bruit qui attise ma curiosité, mais que je n’arrive pas à définir. L’angoisse se met doucement à monter, de celle qui se tapie au fond du ventre mélange de peur et d’envie, de ne savoir ce qu’il va se passer. Mon Maître revient, il effleure mes fesses avec ustensile en cuir, mais impossible de reconnaître duquel il s’agit, j’ai peur qu’il y aille fort, qu’il ne prenne pas en compte le fait qu’en ce moment je supporte mal la douleur à mon grand désespoir.

C’est une réelle frustration pour moi, habituellement mon plaisir passe à 60% par la douleur (ajoutez 20% d’humiliation et 20% de technicité de mon partenaire et vous aurez le combo gagnant), mais les 2 mois de confinement ont fait que nous avons peu joué sur la douleur et que mon corps tien moins bien les coups. L’autre problème également vient du fait que j’intellectualise trop, essayant de contrôler mes réactions par peur de décevoir et voulant donner le meilleur à Mon Maître.

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