Extrait du journal de soumission Soirées BDSM

Que les vacances commencent – partie 2

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Il nous trouve un coin dans la grande salle du fond, je me déshabille et me met en position, dans l’attente de la suite. Il me bande les yeux et pare mes poignets de menottes en cuir avant de tirer dessus pour m’intimer de me lever, me voilà comme une marionnette suspendue à ses mouvements. Il accroche les menottes à un crochet de boucher, je me cambre largement pour offrir mon cul à ses sévices. Il approche et je sens le petit foutinet cingler mes seins, il n’en faut pas plus pour que mon cerveau explose et se retrouve propulser dans notre monde ou douleur devient plaisir. Les seins, le sexe, les fesses sont gratifiées de ses douleurs qui me font rapidement arrivée dans un état de bien être, il arrête, j’inspire, il frappe, j’expire, les battements de mon cœur ne font qu’un avec les coups. 

Il attrape ensuite les griffes et m’effleure minutieusement le corps avec le métal acéré, appuyant plus fort sur les seins et sous les fesses, je geins et me laisse doucement porter par ses gestes et la musique, mon sexe est ruisselant… S’en suit l’énorme rouleau à pique, je me dandine sous son passage, puis le grand foutinet prend le relais pour s’enrouler sur mon corps, de haut en bas. Il fait pulser ses coups sur le rythme de la musique. Je pars, je sens ma peau chauffée sous ses coups. Je murmure un orange, car je ne veux pas être trop abîmée pour ne pas gâché le reste du séjour. Je sens qu’il a envie d’aller plus loin, plus fort, je pourrais le suivre, mais un des deux doit garder le rôle de la raison pour assurer la suite du séjour. J’entends le crissement de la badine barbelé qui sort de son étui, mon visage s’illumine, la musique classique retenti dans le club. Il se transforme en violoniste, je suis son instrument, il m’attrape fermement la tête pour que je ne me débatte pas, chacun de ses coups résonnent en moi comme des « je t’aime ». Je sens le sang perler sur mes fesses, puis les griffes reprennent leurs ballets au rythme d’une musique techno, je me dandine en rythme également. Je suis en transe, ce n’est pas un subspace, mais j’en suis aux portes, nous dansons ensemble, lui avec les griffes, moi avec mon corps, approchant parfois sa bouche pour me permettre de l’embrasser, je jouie à plusieurs reprises et pour ajouter une dose d’humiliation, il me demande de le verbaliser de manière audible, je me liquéfie, mais obéit. Mon excitation monte d’un cran, les coups continuent, mon cœur bas, mon souffle est court et mon amour, mon admiration pour lui grandit. Je l’aime infiniment, inconditionnellement.

Le ballet cesse, je le sens se reculer pour observer son œuvre, mais il n’a pas fini, et continue avec des fessées. Croyez-moi ou pas, mais ça reste la plus redoutable de ses armes. Je me contorsionne, je cris, j’encaisse, et puis ça s’adoucie et les fessées se transforment en caresses.

Il me demande de ne pas bouger, afin de me désinfecter, je sens des mains féminines me caresser le corps, Denise, la propriétaire des lieux commence mon after care. Mon corps tressaille au passage de ses mains. Mon Maître me détache et me blotti dans ses bras, je lui répète à quel point je l’aime, puis lui baise les pieds pour le remercier de ce moment.

Photo : L’individu

Modèle : Les_ah

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1 commentaire

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