Pour retrouver le début du récit c’est par ici : Partie 1 l Partie 2 l Partie 3 l Partie 4
En une seconde il se faufile au plus profond de moi, il me baise sauvagement contre le mur, sans sentiment, je me sens comme l’une de ces poupées moulées dans laquelle on se masturbe, vide et remplie à la fois, la seule émotion est l’humiliation qui palpite au rythme de ses assauts au creux de mes reins.
Il finit, se retire me laissant là, remplie de lui, comme on laisserait un masturbateur à la fin d’un acte. Je l’entends se nettoyer et revenir.
« Il est temps de passer à la punition, tu comptes. », le fouet claque dans l’air, le bruit reconnaissable entre mille. C’est le fouet que N/nous avons fait fabriquer à Soly, il est dur, à chaque fois que nous l’utilisons j’ai la sensation que le cracker découpe ma peau.
Alors, pour mieux le vivre, pour supporter cette sentence que je mérite, je respire et me met dans ma bulle, acceptant chaque coup pour me laver de mon affront. Il le manie de mieux en mieux, je sens au fil des séances qu’il l’a apprivoisé, le geste est plus assuré, le cracker plus précis, je ne compte que les coups qui font mal, ceux que j’estime me punir, ceux qui m’arrache un cri, une injure ou quelques larmes.
Je suis épuisée et tombe à ses pieds pour le remercier, mon genoux patauge dans une surface gluante, le sperme que je contenait s’est écrasé au sol, c’est d’une logique imparable mais je n’y avais jusque là pas réfléchi une seule seconde.
Une fois ses pieds embrassés, il me demande de nettoyer le sol avec ma langue, il sait que cela est compliqué pour moi, je suis une angoissée des microbes. Mais il sait aussi que j’ai besoin de rentrer dans le dur, de retrouver de l’adrénaline, comme un sportif qui aurait trop couru la même distance et veut rentrer dans le dur avec une épreuve plus difficile.
Je prends sur moi et lèche à tâtons les yeux bandés, le sperme se colle à mon visage, à mes cheveux, ma langue lape et le sperme froid me donne quelque haut le cœur. Il abrège le supplice en me donnant une serviette pour finir de nettoyer puis me reprend par les cheveux pour me ramener à mon panier.
Je gie au sol, le corps faisant des spasmes, il s’assoit dans le fauteuil au-dessus de moi, l’humiliation serait complète si ses pieds s’installaient sur mon visage mais il n’en fait rien.
Il préfère grâce à deux griffes parcourir mon corps, échauffant et écorchant un peu plus ma peau, je gémis, quelques larmes perlent, je me tortille un peu mais j’accepte cet ultime jeu. Je sens le balais des griffes stopper, je sens ses mains parcourant mon corps, attraper le bandeau et me rendre la vue. Je le regarde, lui sourit et me blottie contre son corps. Merci Mon Maître, je Vous aime.
Photo : Iggy shoot
V/vous avez été plusieurs à N/nous demander si il était possible de préciser les références des jouets que N/nous utilisons lors de N/nos séances, donc voilà l’apparition d’une nouvelle rubrique dans les articles journal de soumission !
Objets utilisés :