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Léa nous surprend une nouvelle fois, en demandant à Sensual Snake si elle est d’accord pour qu’on soit deux à s’occuper d’elle, si ça ne me dérange pas , bien entendu.
On se brief , pour savoir les limites de Sensual Snake, ses envies, ses peurs, convenir d’un safeword, ect. Elle nous informe que la proposition de Léa la rassure, car elle ne voulait pas , ne se voyait pas être dominée uniquement par moi ou uniquement par Léa, elle nous voit comme un tout, ce qui nous convient totalement.
Léa part chercher les griffes, lorsqu’elle revient, le jeu commence.
On lui demande de se mettre en position de soumission, elle s’exécute ( un bon point). Je lui pose un bandeau sur les yeux, on s’agenouille , Léa et moi, pour lui poser les entraves aux poignets, une entrave chacun, un poignets chacun, Sensual Snake toujours en position. Ce moment tout bête me marque, je le trouve sublime, c’est la première fois que Léa et moi nous occupions d’une autre personne. On est synchrone, avec une grande complicité. C’est très différents de ce dont j’ai l’habitude, mais j’aime bien. Léa se positionne en « aide », elle n’est pas domina ( et je pense qu’elle ne le sera jamais) mais elle est sadique , elle a sa place. La hiérarchie s’installe naturellement, moi au sommet ensuite Léa puis notre « victime ».
J’attrape Sensual Snake par la nuque pour la lever après son temps de position et je la dirige vers un arbre où un mousqueton l’attend. On lui attache les entraves et je commence à la caresser avec la badine inox de 3mm, Léa se place devant elle pour la caresser et doucement la griffer. Je fais rebondir la badine sur son cul, doucement pour commencer puis j’augmente le rythme, Léa la pique, griffe, caresse.
Après quelques coups , je décide d’entamer son équilibre, je tape avec la badine sur ses mollets, l’un ….puis l’autre….
Elle commence à danser, ce qui permet à Léa de la maintenir en place , de la diriger à coup de griffes , les griffes courent le long de son corps suivant le moindre de ses mouvements.
Je change d’instrument, je prends les foutinnets, pendant que Léa s’amuse tel un chat sur son griffoire. Je flagelle en faisant des huit , pour garder un équilibre de marque sur les fesses, Léa griffouille en suivant le rythme imposé par le corps de Sensual Snake. Elle lui griffe l’intérieur des cuisses , le corps , les seins, elle laisse exprimer son sadisme.
Léa s’occupe du bas avant, je passe au haut arrière, droite , gauche, les foutinnets s’enroulent autour de notre proie pour venir terminer leurs courses sur ses seins. La belette fait des sauts de cabris que Léa replaque au sol à grand renfort de griffes. On communique beaucoup du regard avec Léa, elle me demande régulièrement de descendre en intensité, elle sait que je me laisse facilement prendre au jeu, ce qui ne l’empêche pas d’enfoncer profondément ses griffes dans le corps et les cuisses de notre « victime ».
Je prends le grand foutinnet, je vais faire de l’enrouler, je me méfie car c’est avec celui-là que j’ai poncé le dos de Léa pendant notre week-end au cap de mi-juillet. Les enroulés s’enchaînent les uns derrière les autres, la petite saute, se suspendant à ses entraves comme pour s’échapper de l’immuable piqûre du foutinnet, Léa continue de la maintenir dans ses griffes , littéralement.
Après quelques coups bien appuyés et une « suspension » de trop, une main de Sensual Snake se retrouve « détachée ». Elle a déformé un des anneaux de ses entraves, elle tiens à peine sur ses jambes, on la sent fébrile , c’est la fin du jeu.
On détache l’entrave qui reste, je l’allonge au sol sur moi et lui fais un abri avec mes bras. Pendant que je commence l’aftercare, Léa va chercher le désinfectant. Je susurre à l’oreille de Sensual Snake que je suis fier d’elle, je ne suis pas son dom mais elle nous a offert un moment particulièrement magique.
Elle me dit « Je vais peut-être pleurer un petit peu », « Pas de problème , je suis là , tu es en sécurité dans mes bras », Léa revient et participe à l’aftercare. Sensual Snake a un réel lâcher prise dans les bras de Léa et moi, encore un moment fort pour moi, d’avoir pu partager ça avec Léa.
La petite se remet assez vite de ses émotions malgré des yeux qui disent le contraire. On termine la fin d’après-midi doucement avant de préparer nos affaires pour rentrer.
On décollera de chez Apoux, le cœur lourd de devoir partir, vers 19H ce qui nous fera arriver chez nous vers 23h (Bien loin du programme initial).
Mais comme on dit « Quand on aime , on ne compte pas ».