BDSM imagination
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Imagination et pratiques BDSM

Quel est le point commun entre : une séance, la création d’un contrat et les rituels d’une vie en 24/7 ? Vous l’aurez compris, ces trois items sont liés par une chose, le sujet qui sera traité aujourd’hui, “L’imagination”.

Et l’imagination, sachez le, c’est un peu comme appréhender une technique d’impact ou autre. C’est-à -dire que ça se travaille ☺️. O/on ne va pas V/vous sortir tout un arsenal de méthode « Waouh » pour la travailler. Mais N/nous allons tenter de V/vous donner des pistes 😊.

Cultiver son imagination

Dans N/notre univers, pour moi, la meilleure manière de cultiver son imagination, reste de s’exposer à des médias (film, livre, blog, audio etc…) érotique ou non.

Je m’explique, sur des supports dédiés au BDSM, vous aurez juste à aspirer l’information et l’inspiration. Sur des supports non dédiés, parfois, on peut trouver des choses qui peuvent se raccrocher à N/notre univers. N/nous avons un espèce de jeu avec Mon Maître, qui réside à repérer des comportements ou agissement qui pourraient s’apparenter à du BDSM dans des films tout à fait classique. Soyons clair, un rapport de force D/s se retrouve dans beaucoup de dynamique et c’est très drôle à repérer et de se dire que ce sont des détails qui passent inaperçu pour toutes personnes lambda regardant le film.

Bref, l’idée est d’aiguiser V/votre esprit et de faire feu de tout bois pour que germe une idée / une envie. 

Autre exemple, que je ne peux me passer de donner parce qu’il est ancré dans ma propre histoire : le dessin animé Aladin. Avec la scène où Jasmine est « l’esclave » de Jaffard. Ou encore la scène de Pinocchio. Où les enfants se transforment en âne restent pour moi deux dessins animés qui ont hanté mes envies toutes mon enfance. Qui continuent également de nourrir mon imaginaire.

Une autre source d’inspiration, quasi intarissable, c’est de regarder les autres ! O/on ne dit pas de reproduire ce qu’ils font, loin de là. Mais parfois, O/on peut observer des choses en soirée qui vont N/nous inspirer pour N/nos propres séances ou N/nous donner de nouvelles envies.

Donc le maître mot serait: inspirez vous, de fictions, de personnes réelles. Et de tout support qui pourrait nourrir votre univers fantasmatique ! 

La masturbation, un moment propice à l’imagination ?

Lorsque nous nous masturbons, c’est également un moment propice pour faire travailler l’imagination.

Détendez-vous, mettez-vous dans les conditions qui vous conviennent et c’est parti ! Plutôt que de revivre une situation ou d’utiliser des médias érotiques pour ce moment rien que pour vous, racontez vous une histoire ! Sentez-vous libre d’intégrer dans cette rêverie des personnes que vous connaissez, mais surtout, racontez-vous une situation, une histoire possible ! 

Pour ma part, j’ai tendance, dans ces moments, à me raconter des histoires. Avec des situations que je ne réaliserai pas nécessairement dans la vie. Mais pour autant, ça me permet d’avoir des pistes sur des choses qui m’excitent. Et que j’aimerai peut être essayer par la suite. Typiquement, quand j’étais plus jeune, je me masturbais en pensant à des scénarios qu’aujourd’hui je vis. Mais à l’époque, j’étais persuadée qu’ils resteraient à l’étape de fantasme et de moment entre moi et moi ^^.

Séance et imagination.

On vient souvent N/nous voir en N/nous disant : « je manque d’idées pour les séances », « je n’arrive pas à imaginer de nouvelles choses », « je tourne en rond », etc…

La première chose que N/nous pouvons V/vous conseiller, c’est d’arrêter de vous mettre la pression ! C’est un peu comme se dire, il faut coûte que coûte que j’écrive aujourd’hui, mais je n’ai aucune inspiration ! 

L’imagination et la créativité viennent rarement sous la contrainte ! 

Donc déculpabilisez un maximum et surtout autorisez-Vous l’improvisation ! Nulle besoin d’imaginer un plan parfaitement minuté pour passer une bonne séance !

Déjà parce que par expérience, O/on peut Vous dire que le trois quart du temps, Vous ne ferez pas la moitié de ce que Vous avez prévu. Et ensuite parce qu’il y a un facteur qu’O/on a tendance à oublier, c’est l’humain ! Vous aurez beau préparer la séance parfaite sur papier, Vous ne pouvez pas savoir à l’avance quel sera l’état d’esprit de la personne soumise. Est ce que ce jour là il/elle va supporter ce que Vous souhaitez lui faire subir ou si il/elle va vous donner son safeword dans les 5 premières minutes ! 

Utiliser une trame en séance BDSM

Après, si l’idée d’avoir une trame de séance vous rassure faite le. Il n’y a pas de mal à faire ça ! Une fois que Vous avez Votre scénario bien en tête, lorsque Vous allez l’exécuter, ne Vous arrêtez pas au premier truc qui ne se passe pas comme Vous l’avez pensé. 

Passez à la suite ou improvisez ! Pour rappel, Votre partenaire n’est pas au courant de ce que Vous avez en tête.

Et ce que Vous n’avez pas réussi à faire cette fois-ci, peut resservir une fois prochaine. Encore une fois , rester à l’écoute de V/votre partenaire. V/votre partenaire est aussi là pour V/vous guider. Dans ce qui lui plaît et ce qui ne lui plaît pas, dans ce qui est bon , supportable et insupportable.

Si V/vous êtes à l’écoute, tout se passera au mieux. Et V/vous aurez pleins d’idées à mettre en place pour la fois d’après.

Jeu de rôle et séance BDSM

O/on entend aussi souvent parler de jeu de rôle et de mise en scène. Pour N/notre part, ce n’est pas N/notre approche. N/nous n’avons pas une approche rôliste, en séance. N/nous sommes les « N/nous » du quotidien (ce qui peut donner des moments assez cocasses). Donc sur ce plan, N/nous ne pourrons pas être d’une grande aide ! Mais, des livres de la collection « Osez » de la musardine, pourrons vous donner des idées de scénario sans problème ! Par contre, si V/vous souhaitez opter pour cette approche, V/votre imagination devra être aiguisée !

Notre approche des séances BDSM

Quand N/nous jouons dans le quotidien, N/nous sommes chez N/nous. Donc pas de décor particulier mis à part N/notre décoration que N/nous avons soigné dans une esthétique qui N/nous convient. Lors de ces séances, pas de tenues particulières. Mais par contre des rituels de début de séance, toujours similaires pour marquer le temps. Rien de fou, la séance commence toujours en position de soumission, Mon Maître dépose un bandeau sur mes yeux, souvent me pose des entraves et ensuite, je laisse voguer mon cerveau sur le fil des émotions.

Après, bien sûr, il y a certaines séances que N/nous prévoyons. Dans ce cas, c’est que N/nous jouons en groupe et les Dom s’entendent sur un scénario pour que tout se déroule au mieux. Mais surtout pour que ça rentre dans les envies des personnes soumises sans les pousser dans leur limite. Ensuite il y a des séances plus liées à la découverte d’une pratique. Dans ces cas là, rien de réfléchis ou scénarisé (ni même de protocolaire), juste on appréhende de nouvelles sensations et de nouvelles techniques.

Il faut bien garder à l’esprit que l’imagination est un des piliers du BDSM. 

Lorsque la personne soumise à les yeux bandés et qu’il y a de petits bruits autour, son imagination va se mettre en route à plein régime. Le moindre souffle devient une caresse, le moindre bruit de chaînette, une potentielle source de douleur ou de plaisir.

Bref, inutile de V/vous mettre la pression pour préparer la séance parfaite. Inutile de faire tout un programme quand V/vous allez en soirée, juste soyez conscient des capacités de chacun des partenaires et faites V/vous plaisir. Laissez le feeling et l’instinct prendre le dessus ! 

Contrat, rituels, protocole et imagination

Ces deux aspects sont beaucoup revenus dans la boîte à questions que N/nous V/vous avions proposé sur ce thème. Avec deux grandes parties en toile de fond.

Le contrat BDSM

La première, le contrat et les rituels. Des exemples de contrats vous pouvez en trouver pléthore sur internet. Vous pouvez également trouver un exemple qui a été créé à partir du N/notre, sur N/notre blog.

Lisez en plusieurs, croisez les différentes possibilités. Et pourquoi pas, lister sur une feuille blanche les parties que vous souhaitez voir apparaître dans le contrat et vos besoins. Ainsi, un premier plan sera posé, il n’y aura plus qu’à rédiger.

Là aussi, faites preuve de patience. L’élaboration d’un contrat où l’ensemble des parties peuvent prendre du temps pour être en accord. Et puis, les mois passant, autorisez-vous à le compléter et à l’améliorer.

Le contrat est le miroir de votre relation. Il évolue avec cette dernière et ne peut rester figer. Sinon il n’aura plus de réelle valeur car il ne V/vous correspondra plus.

Pour aller plus loin sur le contrat, n’hésitez pas à lire l’article dédié.

Les rituels BDSM

Concernant les rituels, on a pu lire « je ne trouve pas quoi faire comme rituel au quotidien ». Si V/vous n’êtes pas capable de mettre les mots sur V/votre mode de fonctionnement, ce ne sont pas d’illustres inconnus qui vont le faire. Ils pourront potentiellement vous inspirer, vous aider, mais difficilement les construire pour vous.

Un rituel n’est pas quelque chose qui prend 3h par jour. Ce n’est pas non plus quelque chose que l’on doit se forcer à faire. Pour moi, cela doit rester quelque chose de naturel. Et si V/vous passez du temps à V/vous casser la tête pour en trouver, c’est peut être que V/vous essayez de trop théâtraliser la chose

. Pour imaginer V/vos rituels, pensez à des choses simples qui V/vous ressemble. Une manière de dire bonjour, faire le service, attendre pour manger. Bref, d’infimes petites choses qui rappellent la soumission mais qui en réalité, pour le reste du monde, n’a rien d’extraordinaire.

C’est le sens que V/vous mettez dedans qui va importer. Par exemple, le rituel qui est le N/notre consistant à préparer chaque soir la brosse à dent à Mon Maître. O/on est d’accord que ça fait pas rêver. O/on est absolument pas dans quelques choses de ultra mega giga BDSM. Pour autant, pour N/nous, il a du sens, par ce geste je prends soin de Mon Maître.

Peut être qu’au début la manière la plus simple de trouver V/vos rituels et de réfléchir aux choses que V/vous faites déjà. Et qui ont du sens, par la suite probablement, d’autres viendront, avec l’envie, le besoin et toujours, l’imagination. 

Règles et protocoles BDSM

La seconde grande partie sur l’imagination, qui est revenue dans les questions, est ce qui concerne les règles et le protocole.

Pour rappel, oui, il existe des protocoles, surtout utilisés lorsque l’on interagit en soirée et avec la communauté. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce point, on vous donne RDV sur l’article dédié.

Bien entendu, il y a aussi des espèces de guide lines que l’on va retrouver dans les deux grands types de relations ( D/s, M/e). Pour autant, j’ai envie de V/vous dire, V/votre relation, V/vos règles.

Mais inutile d’essayer de réinventer la poudre. Le monde BDSM est tellement vaste que V/vous trouverez probablement tout ce qu’il V/vous faut. Attention tout de même à faire encore une fois des choses qui ont du sens pour V/vous et qui V/vous ressemble.

Je V/vous donne un exemple. Servir un verre d’eau genoux à terre dès que V/votre Maître.sse à soif, n’est pas une obligation. V/vous souhaitez le faire, allez-y, V/vous ne le souhaitez pas, ne le faites pas !

Protocole et consentement

Pensez aussi aux gens qui V/vous entourent. V/vos rituels et V/votre protocole ne concerne que V/vous , ne l’imposez pas aux autres. Par exemple, la personne soumise doit faire le baise main , genou a terre aux autres personnes Dominantes. Assurez V/vous que cela convient à la personne qui doit recevoir le dit baise main. ( Le consentement, c’est important 😉).

L’idée n’est pas non plus de décider de faire les choses à contre pied sur tout. Sinon in fine, V/votre relation sera peut être tout autre chose que celles dont on parle et c’est ok. Mais il sera compliqué d’y mettre le mot BDSM.

En tout cas, l’objectif de l’ensemble sera surtout que ça vous rende heureux ! Et si, V/vous n’arrivez pas à trouver V/vos règles, V/vos rituels, etc. C’est peut être simplement que ce type de relation n’est pas fait pour V/vous et ce n’est pas très grave ! Il V/vous restera à chercher qu’est ce qui V/vous fait réellement vibrer.

Gare aux charlatans.

OYEZ, OYEZ, BRAVE GENS!!! JE VOUS FORME AU BDSM ET JE VOUS CONSTRUIT VOTRE SÉANCE POUR LA SOMME MODIQUE DE 4000000€/ mois !!! ET AVEC ÇA JE VOUS OFFRE LE GUIDE DU PARFAIT DOMINANT !!!

V/vous voyez de quoi je veux parler ?! 😅 Avec l’essor des réseaux sociaux et la « mode du BDSM », on a vu apparaître tout un tas de personnages aussi cocasses les uns que les autres. C’est à qui se fera le plus d’argents en donnant des conseils foireux, qui ne sortent de nulle part. Coaching BDSM, rédaction du contrat, élaboration de séance, à chaque besoin, une offre de service. Croyez-moi, vous valez mieux que ça ! 

Se faire accompagner oui, mais pas par n’importe qui

Le problème n’est pas tant de se faire accompagner, parce qu’un accompagnement peut être nécessaire. Pour poser des bases saines si on arrive pas à le faire soi même, ou pour pouvoir aider lorsqu’il y a un blocage, ou encore rassurer. Le problème réside dans le fait de bien choisir qui accompagne, comment et quels sont ses réelles compétences ? 

Et comme je vous le disais avec de l’imagination, un brin de jujote, du bon sens et surtout l’envie et la curiosité d’avancer dans ce milieu, V/vous n’aurez pas besoin de débourser d’argent pour vivre de sublimes moments et construire votre relation !

Je finirai cet article en V/vous disant de V/vous ouvrir au monde, vivez dans le réel, travaillez V/votre imagination et surtout faites V/vous confiance !

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1 commentaire

  1. […] lire les deux premières partie c’est par ici : Partie 1 – Partie […]

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