En ce moment, j’ai pas mal de temps pour lire. Et j’avoue, que j’ai tendance à dévorer les livres qui se présentent à moi ! Avant, j’avais tendance à lire très rapidement uniquement les ouvrages que je trouvais très bons. Maintenant, je ne peux plus vraiment me fier à cet indicateur pour vous faire part de mon avis sur un ouvrage.
Mais trêve de bla bla, parlons du livre du jour « 122, Rue du Chemin Vert » de Anne Vassivière. Un ouvrage qui m’a été proposé en service presse, par La Musardine. Le pitch est le suivant : « Anne a, depuis l’enfance, un don particulièrement encombrant : elle entend les pensées sexuelles des gens. Devenue journaliste parisienne, elle a réussi à occulter cette faculté. Mais elle, s’en trouve à nouveau investie lorsqu’elle se rend dans une librairie érotique pour écrire un article. Tout d’abord accablée par ces images qui la propulsent dans la vie intime de ceux qu’elle croise, la jeune femme tente d’apprendre à maîtriser cette aptitude pour le moins perturbante. C’est avec l’aide d’une vieille dame, d’un arbre et d’un libraire, qu’elle réussira à vaincre ses préjugés et magnifier cette apparente malédiction. »
L’avis de Les_ah sur 122 rue du chemin vert de Anne Vassiviere
Un livre, qui selon sa quatrième de couverture, se veut mi-érotique, mi-fantastique. Je n’avais encore jamais tenté ce type de mélange des genres, mais en ce moment, j’adore me distraire avec des choses liées à l’univers de la magie, alors pourquoi pas !
L’histoire prend place directement au sein de la librairie de la Musardine. Clin d’œil amusant mais pas suffisant pour me faire chavirer lors de la première moitié du livre.
Les descriptions sont longues, mais n’apportent pas grand chose au récit. J’ai le sentiment ,tout au long de cette première moitié d’ouvrage, de lire un brouillon. Je ressens un problème dans la structure. Les choses ne s’imbriquent pas naturellement. Ccomme si on essayait de construire l’intrigue au forceps, on ne comprend pas où l’auteure veut nous emmener.
Il y a une certaine pudeur dans cet écrit, un rejet, un jugement de la sexualité, qui m’a légèrement décontenancée. Des pages entières sont dédiées aux citations d’autres œuvres érotiques, ce qui donne l’impression que l’on a voulu faire du remplissage.
L’histoire commence à devenir un peu plus intéressante à partir de la page 90. Le roman n’en ayant que 130, c’est un peu dommage. J’ai eu la sensation que certains personnages auraient pu prendre plus d’ampleur, être mieux travaillés.
Vous trouverez dans cet ouvrage des scènes de sexe relativement soft, et deux scènes de soumission sexuelle masculine.
En résumé
J’ai un peu de mal à classer ce livre dans la case, livre érotique. Car selon moi il est finalement très peu question de sexualité ou de situations excitantes. On est plutôt préoccupé de savoir quand la narratrice va arrêter de se plaindre de son don et si elle va trouver un moyen de le faire taire ou de l’utiliser à bon escient.
Une lecture malgré tout divertissante, si on oublie le fait qu’elle se veut être érotique. Je suis un peu déçue tout de même, car je pense que l’intrigue de base était plutôt intéressante mais le charme n’opère pas.