Pour la première partie c’est par ici
Il s’éloigne puis revient pour m’enserrer fermement les poignets dans des menottes de cuirs, j’aime ces petits moments, quand ses mains mes frôlent méthodiquement pour y installer quelques accessoires de tortures. Il m’empoigne par les cheveux pour me forcer à me lever, la position de soumission m’ayant engourdie les jambes, et mon sens de l’équilibre me faisant défaut, c’est avec un cruel manque de grâce que je me hisse. Il me plaque contre la croix de la tête de lit et m’y attache solidement les poignets, place aux impacts…
Pour commencer il m’assène des coups aux martinets latex, délicieux supplices pour chauffer ma peau, je souffle, j’accepte l’impact devenant plaisir, ces martinets font plus de bruit que de mal et c’est pour moi l’objet parfait pour rentrer dans une séance d’impact, l’esprit décroche vite pour laisser place au lâcher prise.
La griffe parcourt lentement mon corps pour y délivrer quelques frissons à chaque lacération, puis ses mains me parcourent, fouillant le moindre recoin de mon intimité, tantôt me griffant, tantôt me touchant, m’amenant aux portes de la jouissance, puis me la retirant. Les mots s’invitent, commentant mon état, et parfois les mots suffisent, bien que le geste aide pour que je me répande dans de puissants orgasmes.
Un répit, un souffle, avant de reprendre l’impact, plus lourd, plus dur, probablement des câbles, je souffle encore, pousse des petits cris, mais je mouille toujours, la matière s’enroule le long de mon dos, prend le haut de ma hanche, pour finir sa course sur mon ventre, j’étouffe un hurlement, pour crier un « orange ». Je ne veux pas que le jeu finisse, je n’ai aucune envie d’arrêter, mais j’ai mal et les larmes commencent à monter, je souffle, il s’approche, me caresse avec sa main l’endroit de l’impact comme pour effacer la douleur, comme on donnerait un bisou magique à un enfant, ma tête se tourne pour chercher ses lèvres, qui se posent doucement sur les miennes. Puis les coups reprennent, l’impact est moins fort, la cadence plus supportable, la peau chauffe, le plaisir revient, chaque coup m’emmenant un plus loin.
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Photographe : L’individu
Modèles : Wann & Les_ah
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