Extrait du journal de soumission Soirées BDSM

Un dîner (presque) parfait – partie 2

Si vous avez loupé la première partie c’est par ici

Nos Maître nous demandèrent de nous installer sur le banc à fessé que C avait confectionné de ses mains. Nous nous installâmes sans mot dire. Rapidement Nos Maître se mirent à discuter de notre posture, de nos fesses comme si nous n’étions pas là. J’aime ce genre de situation je les trouve à la fois extrêmement excitante et rabaissante. Comme quoi parfois l’humiliation se joue sur des détails, la posture qu’on nous demande, les mots qu’ils emploient, les gestes qu’ils peuvent avoir. Pour autant nous décidons avec ma partenaire de ne pas nous laisser faire, et rétorquons en se comportant comme si nous étions dans un salon de thé discutant de chose et d’autres. Une adorable manière de bratter et probablement inconsciemment de leur montrer que leurs commentaires ne nous atteignent pas. Leur réponse à cet affront ne se fait pas attendre. Nos Maîtres entreprirent de tester une grande partie de leur jouer d’impact sur notre cul offert.

La lutte est entamée.

Finalement c’est un peu ça le BDSM une joute, une lutte, elle n’est pas continuelle mais à des moments ça ressemble à un match enragé. C’est à qui embêtera ou fera plier l’autre.

Mon Maître décida de jouer sur mon cul au fouet alors que C continuait de blaguer. Elle finit par se rendre compte que tant qu’elle parlerait je serais puni. Comme une sorte de déclic elle se tu, et m’attrapa la main, pour me soutenir.

J’aime ces moments d’échange entre soumise. Nous nous caressons, murmurons des mots doux, dans le simple but de rassurer et de faire tenir l’autre pour qu’elle rende fier Son Maître. Le lien qui se met en place à cet instant est toujours différents en fonction de la personne avec qui on joue. Mais l’intensité et la sensualité sont toujours présentes.

De mon côté la douleur était supportable. J’aurai pu supporter plus mais je n’avais pas envie de le signifier, d’aller dans l’escalade, je voulais juste apprécier ce moment. Je n’avais rien besoin de montrer, je voulais juste m’enivrer un peu de leur présence ne sachant pas quand nous les reverrons. Les objets se suivaient cinglant nos fesses, Nos Maître alternés sur l’une et l’autre. Le reste de la soirée nous appartiens mais, je peux vous jurer qu’elle fut forte en émotion.

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1 commentaire

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