L’enfermement, un sujet qui m’effraie autant qu’il me fascine. Ce jour là vous m’avez demandé de me mettre à genoux et vous m’avez bandé les yeux. Vous m’avez fait me lever puis vous m’avez menotté les mains ainsi que les poignets à la manière des prisonniers américains. Inutile de bouger pour savoir que les chaînes allaient être lourde à transporter. Nous étions trois et nous avions l’interdiction de parler. Vous avez décidé de nous faire avancer ainsi, le chemin était chaotique et mes 15 centimètre de talon n’aidaient pas, le cliquetis des chaînes étaient aussi excitant qu’effrayant, l’odeur d’humidité et de moisie qui se dégageait du lieu dans lequel on pénétrait me donna instantanément l’envie de vomir. Votre main au creux de mes reins pour me diriger me permettant de garder un peu de contenance et de me rassurer.
On entendit des verrous s’ouvrir, une lourde porte et je dû attendre mon tour. Vous me faites pénétrer dans une endroit exigu et j’ai peur, vous me détachez puis vous me tirez les bras vers le haut pour de nouveau m’emprisonner les poignets je dois rester ainsi jambe écartée, croupe offerte, tête contre le mur, j’entends le souffle de mes camarades mais je sais qu’on ne peut échanger…. vous m’attrapez les cheveux pour m’obliger à mettre ma tête en arrière et vous me faites un dernier baisé en me disant que vous m’aimez, la lumière s’éteint, j’ai peur….. les sensations sont terribles, l’odeur, les matières… puis l’esprit rentre dans une sorte de méditation, le temps semble interminable, les bras me font mal, je dois tenir et être forte… pour vous.