Immersion – partie 3

Pour lire ce récit du début : Partie 1 l Partie 2

Nous retournons dans le club et Mon Maître demande à C si elle souhaite jouer, elle répond à l’affirmative. Nous lui expliquons les règles de bases et nous dirigeons vers la grande salle où se trouve le palan. 

Mon Maître prend une barre d’écartement, à laquelle il nous attache, chacune à une extrémité. Il la fixe au treuil et lève de manière à ce que nous soyons suspendues par les bras, les pieds touchant plus le sol que lorsque nous avions utilisé ce point de suspension. 

Nous voilà l’une en face de l’autre, avec pour moi la mission de m’assurer que tout se passe bien. Je sais que je ne pourrais pas lâcher prise ce soir, car je ne peux pas veiller sur quelqu’un et m’abandonner, pour autant je ne doute pas que le plaisir soit au rendez-vous. 

Mon Maître commence par nous flageller aux martinets latex, pour faire découvrir cet impact doux à C. Cet instrument reste pour moi le parfait objet pour les personnes souhaitant découvrir l’impact avec peu de douleurs, la peau chauffe mais il est rare de sentir une douleur vive, à moins que la personne qui flagelle tape extrêmement fort.

J’observe C et ses sensations, elle a le visage plutôt fermé, mais je n’ai pas l’impression que la douleur soit insoutenable pour elle. Je lui demande tout de même la couleur et elle répond vert, chose dont je fais part à Mon Maître. 

Il décide de passer au long foutinet, en termes de douleur, là, c’est tout autre chose. L’impact est plus dense et abrasif. Il flagelle comme pour les enroulés, mais alterne entre mes fesses et celle de C. Je guette la moindre de ses expressions pour tenter de décrypter ses ressentis. Je lui demande la couleur, toujours vert, je suis à la fois surprise et heureuse que nous puissions lui faire découvrir de nouvelles sensations. 
Mon Maître change d’instrument et sort les badines en fil inox. Celles-ci ont un impact beaucoup plus dur, précis, une douleur cinglante surtout quand elle tape à répétition au même endroit, c’est aussi le type de badine qui laisse facilement de beaux bleus en fin de séance. Une badine dans chaque main, le voilà à s’attaquer à nos fesses et nos seins, je la vois résister, je vois également ses yeux légèrement changer d’expression et s’embrumer, mais, elle tien. 

Laurent qui a la particularité d’être switch est là, non loin de nous, depuis le début de la séance. Il y a également beaucoup d’autres personnes dans la salle, et je me délecte de cette présence, que je ne peux habituellement pas voir car, Mon Maître me bande les yeux pour l’ensemble de nos séances. 

Mon Maître invite Laurent à se joindre aux festivités en lui tendant une badine pour me flageller afin qu’il puisse se concentrer sur C. Laurent accepte, j’aperçois dans son regard un mélange de plaisir, de gourmandise et de flatterie. 

La suite dans quelques jours 🙂