Pour le début de l’histoire ça se passe par là : Partie 1 l Partie 2 l Partie 3
La punition reprend, je compte entre deux sanglot, tentant tant bien que mal, de ne pas bouger, l’impact est brut, chaque coup est précis, le cracker est fin et cinglant. 30… je n’en peux plus un nouveau « orange » et Mon Maître à la clémence de changer de fouet, je repense à ses dires « On ne puni pas une maso avec des coups », c’est faux, la réalité serait plutôt, on ne punit pas une maso avec des coups qu’elle ne redoute pas… depuis les sifflements du fouet j’ai peur, depuis ces sifflements mon esprit c’est mis en mode réfractaire.
Je souffle, je pleure, je compte, 37, « +1 » me dit-il, « Toujours +1 pour que tu t’en souviennes », et, innocemment, je lui réponds « la punition est à 40 Maître », un jour mon honnêteté me perdra, mais ça me permet d’échapper au +1 habituel, le dernier coup est cinglant, comme s’il y avait mis toute sa force. Je gis, tel un épouvantail, maintenue par sa structure, je sens le désinfectant sur mon dos, il nettoie son jouet après usage, c’est simple mais ça m’excite intensément, peut être lié au détachement dans ses gestes et cette impression de n’être qu’un objet, Son objet.
Il m’enlace, me détache avec précaution, pour me tirer en boule contre lui, il m’enserre pour que l’on fusionne, je le remercie, on se répand en mot d’amour, puis on discute, on se livre, je lui explique et puis il pointe du doigt mes mécanismes pour que je me comprenne mieux et que l’on ajuste. Parce que c’est Nous et que notre manière de pratiquer ne fait qu’évoluer chaque jour pour encore plus nous ressembler.
Photo : L’individu
Modèles : Wann et Les_ah
Bonjour, très belle écriture j’ai adoré lire « la punission » . On revit vos émotions à travers chaque mot.