Le record – partie 1

24/03/2020

Je reçois un message de Mon Maître me demandant de l’attendre en position de soumission dans la chambre. J’adore quand ça se passe ainsi… Je me déshabille, je m’applique, veille à bien écarter mes jambes, à me cambrer et à positionner correctement les mains ouvertes reposant sur mes cuisses, me voilà offerte. Ça fait quelques jours que je ne le fais pas correctement malgré ses demandes, là j’ai envie de lui montrer que j’ai compris ses attentes lorsqu’il me demande de me mettre dans une telle posture. Vient le moment de l’attente… mon esprit a le temps d’imaginer milles sévices, je bouillonne d’impatience d’autant plus que cet après midi nous sommes seul. Mais après tout c’est à Mon Maître de décider quand le jeu commence je n’ai pas à m’impatienter et cette attente est un préalable à ce que je sois dans de bonnes dispositions.

Je l’entends monter, je suis déjà haletante et probablement trempée. Il m’observe, me félicite, puis me bande les yeux et récupère quelques objets, il joue un temps à passer la cravache de dressage sur mon corps, arrivée à mon sexe je m’y frotte et il n’hésite pas à me le faire remarquer en me qualifiant de chienne, premier mélange de honte et d’excitation… il glisse deux doigts sur mon sexe et confirme ce que je pensais je suis trempée, il n’hésite pas à les essuyer sur mon visage pour que je sente à quel point je mouille. 

Je l’entends brancher le wand, il a donc décidé de jouer avec mes orgasmes… je ne sais jamais trop quoi penser de ce genre de séance.

Le plaisir de jouir laisse souvent place à une confusion entre le j’aime jouir et le je n’en peux plus c’est trop. Mais ce n’est pas à moi de décider si je peux encore ou pas, je jouie pour son plaisir non pour le mien, parce qu’il aime me voir ainsi chancelante.

Il commence à jouer avec le wand et ses doigts, je ne dois pas bouger, rester en position de soumission, c’est extrêmement difficile pour moi. Les orgasmes me déchirent littéralement et bien souvent je gesticule tout en essayant de m’accrocher solidement à lui.

Je les enchaine…il joue avec son souffle je le sens tout prêt de moi mais je n’ai pas le droit de le toucher ou de l’embrasser, chaque baisé qu’il m’accorde est comme une délivrance. Il me renvoie par les mots à ma condition « une chienne en chaleur », « une vicieuse », « une pute », j’ai toujours du mal à encaisser ce type de qualificatifs, pourtant ça m’excite… J’ai d’autant plus de mal lorsqu’il me demande de les répéter mais ça m’excite d’autant plus… drôle de mécanismes. 

La suite ici