Pour la première partie c’est par ici
Cette séance est particulière, comme des retrouvailles, rapidement, mon cerveau lâche prise. Pris par le flot de ces émotions qui se dégagent de nouveau. Maître commence par les martinets en cuir, je comprends qu’il ne m’épargnera rien et que cette contrainte de ne pas jouer le temps de ma convalescence, l’a affecté tout comme moi. Tout y passe, la griffe, l’énorme rouleau à pique, le fouet, j’oscille entre plaisir et douleur, entre le « encore » et le « stop », je jouie sans stimulation sexuelle, mon corps est parcouru de tremblement et de frisson, chacun des orgasmes révélés par la douleur sont intenses, je m’abandonne, à la limite de la perte de connaissance, je me laisse guider par sa voix, m’ordonnant de mieux me cambrer ou de ne pas bouger, me disant à quel point je suis obscène, j’hurle de douleur et de jouissance, je rie aussi parfois, que c’est bon de retrouver toutes ses sensations, je sens la peau qui chauffe et qui brûle, je me nourris de tout ça.
Quand Mon Maître décide de me détacher, je ne tiens plus sur mes jambes, il me conduit sur le canapé pour mon aftercare, le temps que je retrouve mes esprits. En face, la scène est surréaliste, I est suspendu par les poignets, N à genoux devant elle, les deux sont reliées à une laisse et portent un masque à gaz, c’est beau, la lumière rouge donne à cette scène des airs de clip.
Mon Maître demande au Dom de N si je peux rentrer dans le jeu et m’occuper de sa soumise. Il accepte, les plaisirs saphiques se joignent à la douleur, chaque soumise s’occupant l’une de l’autre et chaque Maître redoublant de sadisme. J’aimerai voir la scène de l’extérieur, j’imagine ce sublime spectacle que nous leur offrons. Je suis zébrée, lacérée et heureuse de voir de nouveau le sang et les marques sur ma peau, je redécouvre la beauté des impacts du fouet, les griffures de la badine barbelée ainsi que de la griffe.
Je suis moi à cet instant, entièrement moi, belle, soumise et heureuse. Mon Maître me désinfecte afin de soigner mes plaies et d’éviter que je laisse mon sang un peu partout, ça brûle mais même ça m’avait manqué ! J’aime ces gestes simples quand il prend soin de moi.
[…] Suite au repas, les festivités peuvent commencer et Mon Maître ne se fait pas prier, il me fait m’installer sur la croix de saint André, m’attache, me bande les yeux en m’attrapant fermement par les cheveux.Pour la suite c’est par là […]