Que les vacances commencent – partie 1

13/08/2021

Premier jour de vacances, première soirée dans ce lieu que nous apprécions particulièrement, le Clair Obscur. Je n’ai plus d’appréhension quand nous y allons, je ne ressens plus mon ventre se tordre avant de nous y rendre, je me sens là-bas chez moi.

En me préparant, j’ai hâte de retrouver ce lieu et ses propriétaires empreints de bienveillance. Pour l’occasion, nous accordons nos tenus, comme à notre habitude, et Mon Maître me pare d’un masque rouge, me donnant un air stoïque, à la fois beau et impressionnant, une espèce de créature perchée sur 25 cm de talon, déambulant au bras de son Maître.

Nous sortons de l’appartement pour nous rendre au Clair, j’aime ce moment où les regards se posent sur nous, entre étonnement, envie et fascination. Une passante nous demande si elle peut se prendre en photo avec moi, Mon Maître accepte, à première vue, la tenue plaît. Arrivée au clair, les éloges ne manquent pas non plus, mission réussie !

Pour nous, le BDSM passe aussi par cet esthétisme Il a fallu du temps pour construire cette garde-robe, faire des choses nous-même, en acheter d’autres, trouver un style qui nous correspond, dans lequel nous ne nous sentons pas déguisé, mais entièrement nous. Ce qui est, en revanche extrêmement drôle, c’est que, bien que nous passions du temps à réfléchir à nos tenus, je ne la garde jamais sur le dos bien longtemps. Mais le déshabillage fait aussi partie intégrante du jeu.

Arrivée dans le club, je me sens bien, m’installe au pied de Mon Maître, me délectant d’une coupe de champagne, peu après, en sortant fumée, nous croisons M et nous sommes bien entendu ravis de le retrouver ici ! Mon Maître décide de passer à la boutique du Clair Obscur, et jette son dévolu sur un fouet un peu particulier dont le Clair Obscur a le secret, un simple bout de bois en guise de manche et une longue langue de cuir se finissant sur un cracker fin avec de multiples nœuds. Cindy nous assure que les sensations seront au rendez-vous, une bougie vient compléter nos achats puis nous pénétrons de nouveau dans le club et rejoignons M et O.

Je me réfugie au pied de Mon Maître, la tête posée sur ses genoux et j’apprécie juste l’instant, en totale plénitude. Mon Maître m’indique que N/nous allons bientôt jouer, je suis toujours à ses pieds, et là, j’ai une irrépressible envie de lui baiser les jambes et les rangers, je m’y attelle et cela ne semble pas lui déplaire, je ne suis pas fetish des pieds / chaussures, bien au contraire, mais ces derniers temps, j’ai des envies irrépressibles liés à ses rangers, me rêvant tantôt de lui nettoyer avec ma langue, de les baisser, de lui servir de repose pieds ou encore d’être juste écrasée par ses semelles. Mon niveau d’excitation est déjà très haut, j’ai envie et besoin de jouer, j’ai envie et besoin de lui. Il me demande si j’ai une envie particulière, je lui réponds que c’est le premier jour et que nous devons tenir 10 soirées donc pas particulièrement. Il me dit avoir envie d’utiliser la badine barbelé, je lui avoue que moi aussi, mon envie est là, mais que je ne pense pas que ce soit très sage. 

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