Avis jouir d'avoir mal olivia benhamou
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On a lu Jouir d’avoir mal, de Olivia Benhamou

En refermant les pages de ce livre, je suis extrêmement tiraillée…

Jouir d’avoir mal est une enquête psychologique et sexologique au sujet du masochisme. Olivia Benhamou est psychologue clinicienne, psychothérapeute et sexologue. Elle a écrit cet ouvrage dans le cadre de son DIU d’étude de la sexualité humaine.

16 interviews de personnes pratiquant le BDSM, du côté masochiste / soumis.e, entre coupé d’apports théorique et bibliographique.

Notre avis sur Jouir d’avoir mal, de Olivia Benhamou

Un écrit fait par un psychologue sur N/nos pratiques, V/vous V/vous doutez bien que je ne pouvais pas le louper ! 

J’ai cette fascination pour les ouvrages sur N/notre sexualité écrit par des néophytes. Je suis toujours curieuse de voir ce qui va être dit. De savoir jusqu’à quel point la personne va mener son enquête. Peut-être par ce biais, je cherche aussi à expliquer l’inexplicable, à savoir : Pourquoi aimons-nous ces pratiques ? Y a t’il un schéma type qui N/nous emmène vers le SM ?

Le livre jouir d’avoir mal, me laisse quelque peu un goût amer à la suite de sa lecture. Les 16 personnes interviewés pour mener l’enquête, ont tous et toutes un point commun. Une enfance maltraitante avec diverses traumatismes et pour la plupart ayant également subi des situations de viol. Même si l’auteur avoue que l’échantillon ne peut pas être représentatif car c’est uniquement 16 personnes, je trouve que cet ouvrage participe à garder cette image de personnes ayant cette sexualité pour régler des problèmes. Et à véhiculer le sentiment que les gens qui pratiquent le BDSM sont nécessairement des personnes avec des traumas. A la différence de BDSM les règles du jeu, un peu dans la même veine, où on retrouve différents types de profils dans l’échantillon.

J’ai par contre apprécié la plume de l’auteure qui est vraiment fluide et agréable, mais également, les références bibliographiques et cinématographiques. 

Je trouve, malgré le fait que les interviewés sont assez clichés, que Olivia Benhamou a sû mettre les doigts sur différents besoins que peuvent combler le masochisme. Et il est toujours intéressant de pouvoir se nourrir d’études psychologiques à ce sujet.

En résumé


Je vous recommande cet ouvrage si comme moi vous aimez étoffer vos connaissances et comprendre la vision que peuvent avoir les néophytes de nos pratiques. Si vous êtes en recherche d’un travail documentaire sur le masochisme, ce livre pourra également vous plaire. Bien qu’il ne soit pas à prendre comme une vérité absolue.

Attention ce n’est pas un livre didactique sur le BDSM ou le masochisme, si c’est ce que vous cherchez vous risquez d’être déçu.

Plus d’information sur jouir d’avoir mal de Olivia Benhamou

Editeur : La musardine édition

4ème de couverture :

C’est la rencontre avec un patient ressentant le besoin impérieux d’éprouver de la douleur pour pouvoir jouir qui a suscité chez Olivia Benhamou, l’envie d’explorer ce sujet. Loin des clichés habituels, elle propose un éclairage inédit sur une forme de sexualité peu conventionnelle. Mais qui remplit pour ses adeptes de multiples fonctions, allant de la recherche de sensations fortes à la recherche d’un laisser-aller total, en passant par la quête romantique d’une relation exclusive, une façon de rompre avec les contraintes du quotidien, ou encore une solution à certaines difficultés sexuelles.

Écrit à la première personne, sous la forme d’une enquête psychologique et sexologique, ce texte offre une réflexion théorique, un tour d’horizon des représentations culturelles du masochisme et, surtout, les portraits de pratiquants qui se sont livrés à l’auteure sur leurs habitudes sexuelles et la place qu’elles occupent dans leur histoire individuelle. Cet essai passionnant prend le lecteur par la main, en retraçant le cheminement de pensée de l’auteur et ses découvertes, et répond aux questions que l’on peut se poser sur les enjeux psychiques du BDSM, à l’heure où ces pratiques semblent s’être démocratisées.

Nombre de pages : 240

Disponible en format papier (17€) et en numérique (10€99)

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